Pourquoi les gens détestent les militants écologistes ?

- Partenaire -

De nos jours, de nombreuses personnes ont des opinions généralement négatives à l’égard des écologistes dans leur ensemble. Les écolos font donc l’objet de commentaires virulents, voire haineux sur les réseaux sociaux.  Certaines raisons poussent en effet la société à éprouver un dégoût envers ceux qui se préoccupent sincèrement de l’état de l’environnement dégradé et qui prennent des mesures pour y remédier, les militants écologistes.

Parler des choses qui fâchent

Beaucoup de personnes ne portent pas les écologistes dans leur cœur tout simplement parce que ces derniers parlent des « choses qui fâchent ». On parle ici des vieilles habitudes des gens qui se voient critiqués ou modifiés par la réflexion des militants écologistes. Voici quelques-unes des réflexions qu’une partie du grand public ne partage pas avec les écologistes :

  • La plateforme de vente en ligne Amazon est polluante, ne respecte pas ses salariés et détruit des emplois et des commerces en France.
  • Les grosses marques de mode font du mal à la planète par l’intermédiaire de la Fast fashion, car elles exploitent des milliers de personnes.
  • Manger de la viande signifie fermer les yeux sur la maltraitance animale
  • Il faut manger bio, car les fruits et les légumes non certifiés sont très mauvais pour l’homme et l’environnement
  • Les plastiques sont polluants pour l’environnement et ne devraient plus être autant utilisés
  • L’avion pollue et son utilisation devrait être réduite ou stoppée

Toutes ces réflexions impactent sur le quotidien du grand public et peuvent apporter des changements radicaux que beaucoup de personnes ne souhaitent pas. C’est l’une des raisons pour laquelle les écologistes ne sont pas toujours appréciés.

Lire aussi: L’IA au service de la planète

L’écoterrorisme ?

L’autre raison qui fait naître aussi la haine des gens envers les militants écologistes est la forme de protestation employée par ces derniers. Au fur et à mesure que la catastrophe climatique se précise et que les conséquences deviennent de plus en plus palpables, les écologistes ont de plus en plus recours au sabotage pour sensibiliser le grand public et conscientiser les responsables sur les dangers imminents.

Durant la répression des Gilets jaunes, le nouveau préfet de police Laurent Nuñez a déclaré sur France info que « plusieurs individus développent une forme de radicalité violente autour de la cause écologiste ». Il a de même ajouté qu’« un certain nombre d’entre eux sont fichés S au même titre que des terroristes islamistes. Il faut être prudents et nous allons continuer à être vigilants ».

A noter que le terme écoterroriste reste flou et fait polémique, puisqu’il n’est pas du tout apprécié et se trouve être grandement critiqué.

Des menaces passées sous silence

En outre, selon un article publié par Greenpeace France sur son site, les menaces lancées à l’encontre des militants écologistes passent sous silence. En effet, selon l’article, le gouvernement parle sans problème de son indignation sur les actions non-violentes menées par les militants écologistes, mais se montre silencieux lorsque les militants pacifistes sont victimes de violences.

Les agressions et la haine vis-à-vis des militants se multiplient malheureusement, toujours selon l’article de Green peace. Des journalistes, des élus et des défenseurs de l’environnement reçoivent des menaces de mort, mais le pouvoir exécutif préfère rester passif devant ces agissements.

- Partenaire -

Les immanquables