L’écologie ne rime pas toujours avec la technologie, mais pour une fois, c’est le cas. Dernièrement, plusieurs entreprises ont annoncé l’utilisation de l’intelligence artificielle pour l’écologie. Elle est utilisée dans le tri des déchets. Parmi les entreprises qui exploitent déjà cette option, on peut citer Veolia et Tomra.
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Veolia : Un robot pour trier les déchets
Veolia a conçu un robot qu’elle a baptisé Max. Ce dernier est la preuve comme quoi il est possible d’utiliser l’intelligence artificielle pour l’écologie. Max est capable de faire le tri des déchets. Il est né de la collaboration entre Veolia et HBS.
Le robot a une tête en forme de boule où sont installées des caméras. Il possède aussi un bras articulé qui prend la forme d’une pince. Il est déjà en activité sur le site de Veolia à Amiens. Il est capable de réaliser 60 gestes par minute. Il est donc plus rapide qu’un opérateur.
Max peut faire la différence entre les emballages et le papier qui défilent. Il est aussi capable de les trier. C’est également un robot qui est apte à trier et à séparer les déchets qui sont difficiles à recycler (barquettes de jambon, pots de yaourt en polystyrène, etc.).
La solution a été mise en place pour permettre un tri et un recyclage rapide des déchets. En fait, dans la feuille de route sur l’économie circulaire, un objectif a été imposé. Il faut recycler 100 % des plastiques en 2025.
Pour l’instant, le taux de recyclage est seulement de 25 %, car la capacité des opérateurs est limitée. Avec un robot qui utilise l’intelligence artificielle pour l’écologie, les choses vont plus vite. Le projet d’utiliser un robot est toutefois compliqué.
Pour créer Max par exemple, il a fallu 5 ans de travail sur l’intelligence artificielle comme l’a indiqué la directrice de programme recherche et innovation de Veolia. Il a aussi fallu insérer des dizaines de milliers de photos de produits dans le système de Max pour qu’il puisse faire le tri.
Les données doivent également être mises à jour régulièrement vu que de nouveaux produits sont donc de nouveaux déchets naissent chaque jour.
L’intelligence artificielle pour l’écologie : Le module de Tomra
Comme Veolia, Tomra s’est lancé dans l’intelligence artificielle pour l’écologie. Le blocage initial était le tri du plastique notamment ceux fabriqués avec de la résine. Il y en a qui contiennent des impuretés.
C’est par exemple le cas des cartouches de gel de silicone en PE. Le contenant est en PE, mais les résidus de silicone contenus dedans font de ces contenants incompatibles au recyclage. Pour y remédier, Tomra a présenté un module qui peut faire un tri optimal.
Le projet est piloté par Daniel Bender. Il a expliqué que pour créer ce module, il fallait s’appuyer sur l’intelligence artificielle. Plusieurs étapes ont été menées dont l’apprentissage profond pour la reconnaissance d’image et de formes.
Grâce à l’IA, le module peut faire la différence entre les différentes formes de cartouches, y compris celles déformées ou endommagées. Comme pour Max de Veolia, l’aboutissement à ce projet n’a pas été simple.
Il a fallu insérer plusieurs images dans le système du module. Il a aussi fallu paramétrer les algorithmes. En tout cas, utiliser l’intelligence artificielle pour l’écologie permet déjà de répondre aux exigences des recycleurs.
