La question du changement climatique a pris de l’importance ces dernières années. En effet, il s’agit d’un problème qui fait beaucoup parler de lui ces dernières années, et les principales causes de ce phénomène sont nombreuses, mais est-ce notre consommation de viande, à nous les humains, en fait partie ?
La réponse est malheureusement oui, mais tout n’est pas encore perdu. Il semblerait que le réchauffement climatique puisse, aussi, être combattu en changeant notre alimentation, et plus particulièrement en diminuant notre consommation de viande rouge.
Dans cet article, nous parlerons plus en détails des conséquences du système alimentaire mondial sur le réchauffement climatique.
Limiter la consommation de viande pour sauver la planète
Tous végétaliens – ou du moins végétariens – pour sauver la planète ? C’est ce que suggère sans ambiguïté le rapport « Changement climatique et territoire » , publié en 2019, par le comité scientifique de l’ONU sur le climat. Il suffirait de changer d’alimentation en diminuant la quantité de viande, explique le rapport, pour moins polluer : “ l’adoption de régimes alimentaires sains et durables, comme ceux à base de céréales, de légumineuses, de noix et de graines, offre de grandes opportunités gaz », lit-on dans l’étude
Exploitation intensive des terres
Aujourd’hui, l’Homme utilise près des 3 tiers de la terre pour nourrir une population en constante augmentation : les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat estiment qu’un changement décisif de notre alimentation pourrait libérer des millions de kilomètres carrés d’une exploitation intensive, réduisant les émissions de CO2 jusqu’à six milliards de tonnes par an par rapport aux niveaux actuels.
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Quel est le lien entre le réchauffement climatique et notre alimentation ?
Le lien entre l’alimentation et le changement climatique est beaucoup plus étroit qu’on ne le pense. Par exemple, comme le souligne le rapport du GIEC, le bétail et les rizières sont à eux seuls responsables de la moitié des émissions mondiales de méthane, l’un des gaz à effet de serre les plus mortels. L’utilisation intensive des terres agricoles, qui a permis à la population mondiale de quadrupler, passant de 1,9 milliards, à 7,7 milliards d’habitants en un siècle seulement, a contribué à l’érosion et à l’épuisement des sols ainsi qu’à la déforestation.
Le système alimentaire responsable d’un quart des émissions de gaz
Le système alimentaire mondial, qui comprend toutes les émissions générées tout au long de la chaîne, de la production à la consommation, contribue à environ 25 à 30 % des émissions anthropiques de gaz à effet de serre.
Depuis 1960, la consommation de viande a doublé. L’utilisation d’engrais chimiques a été multipliée par neuf et les zones naturelles converties à l’agriculture représentent 5,3 millions de kilomètres carrés, soit un peu moins que la superficie de l’ensemble de l’Europe continentale.
Les conséquences du réchauffement climatique
“L’exploitation intensive des terres arables, dont la taille diminuera de plus en plus en raison du réchauffement, est un luxe que nous ne pouvons plus nous permettre” souligne le document du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, surtout après un mois de juillet qui a vu les températures mondiales augmenter d’environ 1,2 degré par rapport aux niveaux préindustriels (attention, rappelle le GIEC, car au-delà de 1,5 degré, une déstabilisation climatique beaucoup plus grave pourrait être déclenchée), avec des vagues de chaleur frappant l’Europe jusqu’à trois degrés au-dessus de la moyenne, précisément en raison de l’effet du changement climatique.