En 2019, l’Algérie avait lancé plusieurs impulsions pour des projets écologiques. Selon l’Agence internationale des énergies renouvelables, l’Algérie disposait d’une capacité de production solaire d’environ 423 MW à la fin 2020. Ceci laisse naturellement penser que l’appel d’offre à venir prochainement est une révolution positive pour l’Algérie.
L’Algérie s’engage dans une volonté énergétique durable
C’est en faveur d’un projet d’envergure, que les énergies renouvelables se placent au cœur des discussions politiques sur le sujet très en vogue du développement énergétique et économique. D’ici 2030, environ 40% du rendement d’électricité d’origine renouvelable algérienne sera destinée à la consommation nationale. En effet, le pays compte se positionner comme un acteur majeur dans la production de l’électricité à partir du solaire photovoltaïque et thermique qui seront les moteurs d’un développement économique durable ; ce plan ayant pour but d’insuffler un modèle de croissance nouvelle.
Un projet dans l’air du temps en quelques chiffres clés
Les algériens se démarquent dans le cadre d’une tactique visant à déployer 22 GW de capacité d’énergie propre d’ici 2030, dont 13,6 GW en solaire. 12 GW seront dédiés à couvrir la demande nationale en électricité et 10 GW seront consacrés à l’exportation. Cette même exportation de l’électricité devrait toutefois être mise sous conditions par l’existence d’une garantie d’achat à long terme, de partenaires fiables et de financements extérieurs. L’objectif premier reste d’atteindre une capacité de 15 GW à l’approche de 2035, soit une moyenne de 1 GW annuel. L’Algérie peut prétendre réussir son pari grâce à son abondante ressource en énergie solaire. Celle-ci permettra de bien se placer sur le marché énergétique régional. Dans cette perspective, le pays lancera d’ici quelques semaines, vraisemblablement avant juillet 2021, un appel d’offre pour l’agencement de 10 lots de centrales énergétiques.
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Un programme qui sera mis entre de bonnes mains et une promesse de voir le jour d’ici fin 2021
Une nouvelle société, dédiée uniquement au développement des énergies durables et renouvelables, est en cours de création. Elle aura pour mission d’acquérir et préparer les terrains destinés au projet, mettre au point les études de faisabilité et l’élaboration des cahiers des charges. Une réalisation de ces études complètes prendra en compte la recherche des meilleurs mécanismes de financement et permettra une meilleure coordination entre les différents acteurs qui seront concernés par le projet (ex : administration centrale, collectivité locale, opérateurs de réseaux, régulateur, banque, douanes, etc…).
L’appel d’offre d’aujourd’hui et ceux de demain
L’État algérien a fait paraître un décret le 29 avril visant à confier la gestion complète du dossier administratif ainsi que la supervision de l’appel d’offre au ministère de la Transition énergétique et des Énergies renouvelables.
Selon ce dernier, le gouvernement travaillerait activement à la mise en place d’un accord d’achat d’électricité certifié bancable pour les projets sélectionnés. Dans un tout autre registre, mais qui pourtant à son importance, certaines exigences de contenu national pour les câbles, les modules et les structures de montage devraient être incluses dans les closes de contrat afin de pourvoir au mieux le projet environnemental.
Le pays envisage déjà de promouvoir entre 2022 et 2024 trois autres appels d’offres équivalents chaque année ; ce qui laisse penser qu’un bon nombre d’investisseurs pourraient venir frapper à la porte de l’Algérie pour contribuer au développement durable.
