Pour s’inscrire efficacement dans le cadre du développement des énergies renouvelables dans le monde entier, la France ne démérite pas dans ses efforts. Quand, outre-atlantique, les États-Unis, à l’initiative du président Biden, contribuent à développer durablement les énergies propres et non-polluantes en investissant tout particulièrement dans les énergies solaires, la France, comme divers autres pays européens, s’investit pour l’avenir en envisageant dès à présent la transition énergétique qui s’annonce.
La motivation du régime d’aides d’État envisagé par la France
Jean Castex, encore récemment, avait impulsé un élan dans les investissements concernant les énergies propres sur le territoire. Avec un appel d’offre d’un montant relativement élevé pour faire participer les entrepreneurs privés en France à la transition énergétique, le gouvernement français a alors démontré sa volonté de s’impliquer plus conséquemment dans l’écologie énergétique.
Cette fois, pour trouver les financements afin de poursuivre ces efforts initialement investis, la France se sera engagée auprès de la Commission Européenne à mener un plan de transition énergétique viable et écologique afin de respecter les engagements pris suite à la COP 21. La Commission Européenne, alors, finance en parallèle huit projets d’investissement écologiques afin de parfaite le réseau électrique initié par les énergies d’avenir.
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En quoi consiste ce régime d’aides ?
Ce n’est pas moins de 30,5 milliards d’euros qui ont été alloués à la France par les instances européennes afin d’accomplir un projet d’aussi grande envergure que celui de la transition énergétique. Le régime d’aides d’État accordé par la Commission Européenne à la France a en effet vocation à être historique en dépit du fait qu’il soit jusqu’à présent relativement peu médiatisé.
De même qu’au lendemain de la deuxième guerre mondiale, des investissements massifs ont été orchestrés sur tout le territoire français afin de pourvoir le pays avec des installations électriques modernes, ce plan concerné par le régime d’aides d’État se veut un renouvellement absolu du parc énergétique en France. Il sera question, à l’issue de ce projet de longue durée, de pourvoir le pays avec des installations conformes aux standards de la transition énergétique.
Les approvisionnements en électricité, à l’issue de ces investissements, ne dépendront plus des centrales nucléaires, mais d’énergies vertes à même de diminuer les dépenses en matière de CO2.
L’importance d’un régime d’aides d’État dans le cadre de la transition écologique qui s’opère
Avec ce régime d’aides d’État accordé par la Commission Européenne, la France pourra ainsi se focaliser sur le domaine des énergies éoliennes, hydrauliques, mais surtout, des énergies solaires. Les États-Unis misent eux aussi massivement sur les énergies photovoltaïques et estiment que celles-ci occuperont 50 % des approvisionnements en énergie d’ici 2050.
La France, alors, semble suivre le même parcours. Avec ce nouveau régime d’aides, l’État pourra ainsi offrir des subventions aux divers acteurs énergétiques du marché pour inciter ces derniers à investir dans les énergies d’avenir.
Les grands constructeurs et fournisseurs d’énergie partout en France, bientôt, sauront que l’investissement dans les énergies éoliennes et solaires se veulent incontournable. L’État s’emploie en effet à leur paver le chemin des investissements d’avenir.