Ce n’est pas d’un projet municipal dont il s’agit mais d’une initiative envisagée par le ministère de l’industrie, en collaboration avec le ministère de l’écologie. Le parc éolien maritime qui promet alors d’être installée à Marseille entre 2024 et 2027 ne se veut pas une modeste contribution pour l’implantation des énergies d’avenir, mais un projet d’envergure nationale.
S’inscrire dans la transition énergétique viable avec le projet des fermes éoliennes à Marseille
Ces éoliennes maritimes qui attendent Marseille d’ici à 2024 sont un projet de longue date du gouvernement en place. Longuement peaufiné avant d’être finalement concrétisé récemment, celui-ci a vocation à rénover le système énergétique national en y apportant des énergies d’avenir.
L’éolien, du fait de l’apport énergétique tiré des énergies naturelles, a vocation, avec l’énergie solaire, à servir d’alternative aux énergies dites polluantes. Pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’assurer que le bilan carbone de la France soit considérablement moindre d’ici quelques décennies, les éoliennes maritimes se sont imposées comme une évidence. Une évidence qui, à terme, permettront de limiter les sources d’énergie polluantes sur le territoire.
Ce projet, bien qu’il ait été envisagé par le gouvernement français, répond en réalité à une initiative internationale. Avec les États-Unis et l’Allemagne, la France est à la pointe des investissements technologiques pour la propagation des énergies renouvelables. Emmanuel Macron avait en effet communiqué afin que la France soit le leader des énergies vertes d’ici à 2050.
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Des fermes éoliennes au rendement énergétique incomparable
Le projet des fermes éoliennes à Marseille est une première pierre à l’édifice de la transition écologique qui s’annonce, mais une pierre d’une envergure conséquente. Il est en effet question, d’ici à 2027 d’installer des éoliennes ancrées dans la méditerranée pour capter les vents marins afin de contribuer à alimenter la France en énergies vertes.
Ce projet, pharaonique coûtera jusqu’à 2,2 milliards d’euros, sans compter les investissements supplémentaires envisagés pour son maintien. Comprenant une centaine d’éoliennes maritimes, le projet, d’après le gouvernement, assurera un apport énergétique équivalent à celui de 400 éoliennes terrestres ou bien encore à celui d’une centrale nucléaire de dernière génération. Le tout, bien évidemment sans générer la moindre pollution atmosphérique.
Cependant, même si le taux de CO2 dans l’atmosphère sera moindre à l’issue de l’installation de ce projet d’envergure, les considérations écologiques ne s’en tiennent pas exclusivement à ce seul phénomène.
Le report du projet des fermes éoliennes pour des raisons écologiques
En effet, c’est au nom de considérations écologiques que des associations ayant saisi le tribunal administratif s’opposent à l’implantation des fermes éoliennes en méditerranée. Celles-ci, en effet, contribueront à perturber considérablement la faune locale.
Les animaux marins mais, plus particulièrement encore, les oiseaux, seront nécessairement perturbés par l’implantation d’une centaine d’éoliennes au bord du littoral. Ce qui, à terme, pourrait avoir des conséquences écologiques et même économiques – du fait du secteur de la pêche – considérables.
Qui plus est, de nombreux commerçants se sont prononcés contre l’implantation de ces éoliennes, craignant leur impact négatif sur le tourisme à Marseille et dans ses environs.
