Le rythme de la vie moderne devient continuellement plus rapide, et surtout à cause des progrès technologiques et de la hausse des habitudes de consommation. Le Slow life se présente comme une solution à la pression constante d’un quotidien trop rapide. Elle se définit en effet par un mouvement consistant à consommer moins et à aborder le quotidien plus lentement.
Comment le Slow life a-t-il vu le jour ?
Le Slow life est concept sous-jacent du mouvement Slow dont la naissance remonte aux années 80 en Italie. Tout a commencé à l’inauguration d’un restaurant de McDonald’s à Rome. De nombreux Italiens ont été indignés face à l’ouverture de cet établissement dans leur ville. Ils voyaient en effet dans cette démarche une menace aux traditions alimentaires de leur région.
L’une de ces personnes est Carlo Petrini, lequel a décidé par la suite de créer un mouvement appelé Slow Food. Ce dernier vise à préserver les traditions gastronomiques face à l’expansionnisme des franchises de restauration rapide. Les militants du Slow food prônent notamment une rémunération plus équitable à l’égard des producteurs. Ils exigent aussi que l’alimentation soit plus axée sur la quantité que la qualité et que les activités soient menées dans l’optique du développement durable.
Le mouvement a commencé en Italie pour gagner de l’ampleur et a gagné des partisans dans près de 150 pays au fil des années. L’auteur Carl Honoré a grandement participé à sa popularisation, et surtout en 2004 avec la publication d’un livre intitulé ‘In Praise of Slowness’. Le livre de Carl Honoré a néanmoins étendu la portée du mouvement Slow pour s’appliquer à d’autres aspects de la vie. Il s’agit plus spécialement du travail, de la gestion du rôle de parent et de la pratique des loisirs.
Comment fonctionne le concept du Slow life ?
Le concept du Slow life ou vie lente ne doit pas être confondu avec de la paresse. Une personne paresseuse peut exécuter des tâches à la hâte, sans fournir la qualité attendue. Le Slow life suggère quant à lui de mener ses activités au rythme approprié, en misant plus sur la qualité que la quantité.
Le Slow life ne s’aligne pas aussi avec l’idée d’un excès de productivité. Il s’agit plutôt d’accomplir des tâches à quantité suffisante pour avoir du temps à consacrer aux activités les plus pertinentes sur le plan personnel. Cela inclut les hobbies ou le temps passé avec la famille et les amis.
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Ces clarifications établissent les deux idées principales à la base du Slow life. La première est d’être plus conscient du temps qui passe dans une vie. La deuxième est d’équilibrer l’usage de ce temps pour valoriser la productivité comme l’épanouissement de soi.
Le Slow life n’est pas un concept très compliqué en soi, ou du moins dans son exécution. C’est d’autant plus vrai sachant que la manière la plus simple de pratiquer le Slow life est de prendre le temps de respirer. Il convient néanmoins de préciser ici qu’il s’agit d’une respiration profonde. Il faut aspirer lentement une grande bouffée d’air par le nez et expirer lentement par la bouche.