Les nouveaux objectifs d’Engie en termes d’énergie renouvelable

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Depuis 2015, Engie est le 3ème plus grand groupe mondial dans le secteur énergétique. Né de la fusion entre GDF et Suez, il est acteur sur trois grandes activités : l’électricité, le gaz et les services à l’énergie.  Moins avancé que ses grands concurrents européens dans le domaine des énergies renouvelables, Engie décide alors d’accélérer les choses l’énergéticien français a dévoilé ce mardi 18 mai 2021, sa nouvelle ligne de conduite relativement ambitieuse. 

L’objectif : être au niveau de la concurrence ou du moins s’en rapprocher un maximum.

Un investissement massif de 15 à 16 milliards d’euros, dans le domaine du renouvelable sur les trois prochaines années soit d’ici 2023. Ceci dans le but de s’affirmer contrer les initiatives déjà en cours des colosses du pétrole comme Shell, BP et Total.

La directrice générale en place depuis le 1er janvier, a annoncé des investissements de développement : entre 40 et 45 % de ces frais seront consacrés aux capacités de génération d’électriques à partir d’éolien, de solaire et d’hydroélectricité.  Engie informe, par la même occasion, s’engager sur l’objectif net zéro carbone pour 2045, tout en prenant concrètement en compte les conséquences indirectes de son activité : sont concernées les installations électriques, le chauffage, la ventilation et la climatisation ainsi que les services liés à l’information et la communication.

Cela représente 12 à 13 milliards d’euros et 74.000 salariés, dont 28.000 rien qu’en France. Ayant pour objectif premier d’accélérer sa croissance annuelle grâce à de nouvelles capacités de productions essentiellement renouvelables, c’est en passant de 3 gigawatts actuellement, à 4 GW entre 2022 et 2025 que la société vise ensuite un rythme de 6 GW par an entre 2026 et 2030. Avec cette cadence plus que soutenue, Engie devrait normalement arriver à une puissance totale installée de 50 GW en 2025, puis de 80 GW à l’horizon 2030.

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Engie est dans l’optique de montrer « patte verte »

Face à l’ampleur de l’impact du changement climatique, ENGIE fait du climat un sujet majeur en matière de responsabilité environnementale. Le groupe est résolu à être indéniablement sur la même trajectoire en ligne avec l’Accord de Paris. Le fournisseur énergétique s’était déjà engagé, en février dernier, à ce que d’ici 2025 dans le secteur européen, il ne produise plus à partir du charbon, émetteur de carbone qui a pour conséquence d’être très polluant ; et d’ici 2027, cette promesse devrait s’étendre au reste du monde.

C’est avec une ferme conviction que l’ex GDF-Suez s’est lancé dans une mutation notable depuis plusieurs années et aspire à devenir le grand vainqueur de la transition énergétique. Le groupe a également déjà contractualisé sa sortie du nucléaire en Belgique de manière progressive, où sont exploités actuellement sept réacteurs.  La loi belge  l’imposant, la première fermeture est prévue pour octobre 2022 pour le site de Doel 3 ; la suivante serait celle de Tihange 2 en février 2023 et ainsi de suite. Engie affirme vouloir privilégier les options de sortie du nucléaire dans l’ordre suivant : fermeture, conversion et cession. 

Un chiffre d’affaires tout aussi probant

Outre ces annonces stratégiques très attendues, Engie a aussi publié en ce mois de mai 2021, un rapport des résultats en hausse pour le premier trimestre et ainsi confirmé ses objectifs annuels.

Son chiffre d’affaires a progressé d’environ 2,3%  (soit 16,9 milliards d’euros) son excédent brut d’exploitation quant à lui s’est accru de 5,3% (3,2 milliards d’euros). Ces nouvelles étaient bien accueillies à la Bourse de Paris, de Bruxelles et du Luxembourg (CAC40, BEL20 et Euronext 100).

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